Démocratiser les intelligences artificielles via ses smartphones, c’est l’un des objectifs que s’est fixé Apple dernièrement. Certes, cela ne concorde pas avec la perception de l’IA par certains fondateurs de ce géant technologique, mais la réalité les oblige à ajuster leur position. L’on n’est donc pas étonné d’apprendre que la marque à la pomme envisage de booster la mémoire vive de ses appareils pour se marier avec les ChatGPT-4 et consorts.

Apple veut créer des systèmes d’IA générative

Chez Apple, aucun employé n’est autorisé à utiliser des intelligences artificielles de type ChatGPT. La raison ? Ces programmes pourraient affecter la sécurité technologique de la multinationale américaine. Le risque de fuite de données sensibles est en effet très élevé.

Or, quelques jours avant la sortie de cette note, le numéro un d’Apple, Tim Cook, a annoncé le déploiement d’un IA signé Apple, ainsi que l’intégration de technologies similaires dans ses produits.

« News récentes : Apple est en pourparlers avec des sociétés de médias pour utiliser leur contenu afin de développer sa propre IA générative, ont déclaré des personnes familières avec les négociations. »

À voir ce tweet, Apple a fait appel à des éditeurs de presse pour le déploiement d’un nouveau produit technologique de pointe, une intelligence artificielle générative. D’après The New Times, l’entreprise aurait proposé des accords pluriannuels d’environ 50 millions de dollars afin de « former ses systèmes d’intelligence artificielle générative sur les articles de presse des éditeurs ».

Des négociations ont été faites pendant plusieurs semaines afin d’obtenir une autorisation d’exploitation sous licence des archives de Condé Nast (Vogue, New Yorker, NBC News…), IAC (People, The Daily Beast, Better Homes et Gardens), etc.

Au cas où ces éditeurs de presses acceptent cette ouverture, Apple pourrait enfin déployer sa technologie d’intelligence artificielle baptisée « réseaux neuronaux ». Cette dernière a la capacité d’utiliser plusieurs photos et textes numériques en vue de la reconnaissance des modèles. Ce procédé permettra notamment à un ordinateur de reconnaître un chat.

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