Gemini et Genesis, une filiale de Digital Currency Group (DCG), font face à une accusation de fraude de 3 milliards de dollars concernant leur programme commun Gemini Earn. La procureure générale de New York a déposé une plainte révisée après que de nombreux investisseurs ont affirmé avoir été victimes d’informations trompeuses. Environ 230 000 investisseurs auraient été touchés, selon les autorités.
DCG et Gemini accusés d’avoir mené une fraude à 3 milliards de dollars
3 milliards de dollars : c’est le montant que Gemini et Genesis, une filiale de Digital Currency Group (DCG), auraient escroqué à de nombreux investisseurs via leur programme commun Gemini Earn.
Précisons qu’il s’agit là d’une révision de la plainte initiale déposée par la procureur générale de New York en octobre dernier, après que de nombreux investisseurs se soient manifestés pour affirmer qu’ils avaient été victimes d’informations trompeuses vis-à-vis de ce programme d’investissement sur cryptomonnaies.
Après des mois de fausses promesses, nous avons tiré le rideau et révélé que DCG mentait aux investisseurs et leur soutirait des milliards. La fraude et la tromperie étaient si importantes que de nombreuses autres personnes se sont manifestées pour signaler des préjudices similaires. Ce système illégal de crypto-monnaie, et les pertes financières terribles que des personnes réelles ont subies, nous rappellent une fois de plus la nécessité d’une réglementation plus stricte des crypto-monnaies pour protéger tous les investisseurs. »
Selon une enquête du bureau de la procureure, Gemini aurait menti à plusieurs reprises à ses clients en présentent le programme Gemini Earn comme sûr alors que ses propres finances n’étaient pas au beau fixe. De surcroît, DCG aurait contracté un prêt à 1,1 milliard de dollars auprès de Gemini pour dissimuler son bilan financier alors dans le rouge.
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Environ 230 000 investisseurs auraient été trompés, selon le communiqué transmis par la procureure générale de New York.
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Chute en cascade provenant de FTX
Nos confrères de Bloomberg révélaient dans un article daté du 9 février que Genesis avait conclu un accord avec la même procureur générale afin que les actifs réclamés soient remis aux clients lésés plutôt qu’aux autorités de l’État de New York. L’accord doit encore être approuvé par un juge des faillites pour devenir effectif.
Genesis, qui est en faillite, a accepté de rembourser sa dette mais a nié sa responsabilité dans l’affaire, affirmant qu’elle n’avait commis aucun acte répréhensible. Genesis a présenté un plan de liquidation dans le cadre du Chapitre 11 sous lequel elle s’est déclarée, mais ce dernier subit une opposition de la part de Digital Currency Group, sa société mère. DCG détient également Grayscale.
« Il s’agit de la même plainte infondée recyclée pour générer une nouvelle série de gros titres de presse. Nous combattrons vigoureusement les accusations et nous gagnerons. DCG a toujours mené ses activités commerciales légalement et avec intégrité, et DCG et Barry Silbert seront pleinement blanchis. »
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La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a déclaré que l’offre Gemini Earn constituait une offre de titres non enregistrée.
Notons que Genesis s’est en partie retrouvée en difficulté suite à l’effondrement du fonds Three Arrows Capital (3AC), auprès duquel elle était exposée, et que Gemini a connu des difficultés après avoir investi des fonds dans Alameda Research, la filiale de FTX désormais en faillite. Gemini a également déposé 2 plaintes contre Genesis de son côté : une première au mois de juillet dernier, puis une en octobre.
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Source : bureau de la procureure générale de New York
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Passionné par le monde de la finance décentralisée et les nouveautés apportées par le Web 3.0, je rédige des articles pour Cryptoast afin d’aider à rendre la blockchain plus accessible à tous. Persuadé que les cryptomonnaies vont changer le futur très prochainement.
Maximilien Prué
1116 articles
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