Elon Musk vient de lever la moitié du tour de table d’un milliard de dollars qu’il ambitionne pour xAI, sa startup d’intelligence artificielle (IA) lancée l’an dernier. Porté par le succès fulgurant de son chatbot Grok, Musk vise une valorisation astronomique de 15 milliards minimum.

Un tour de table express à plusieurs milliards

Selon les informations de Bloomberg, xAI, la startup d’Elon Musk spécialisée dans l’intelligence artificielle, aurait déjà réuni 500 millions de dollars d’engagements auprès d’investisseurs de renom. L’objectif est d’atteindre le cap symbolique du milliard de dollars d’ici quelques semaines à peine.

Parmi les bailleurs de fonds approchés, on retrouve des pontes de la Silicon Valley ayant déjà financé le rachat mouvementé de Twitter par Elon Musk l’an dernier. Autant dire qu’ils n’hésitent plus à suivre le milliardaire dans ses paris les plus fous.

La jeune pousse discuterait même d’une valorisation astronomique comprise entre 15 et 20 milliards de dollars. Des chiffres qui donnent le vertige quand on sait que xAI n’a qu’un an d’existence et un seul produit à son actif : Grok.

Grok, le chatbot IA dopé au big data des tweets

Ce qui fait la force de Grok, c’est son accès privilégié au flux public des tweets. Contrairement à ChatGPT d’OpenAI, il peut puiser dans des données récentes pour alimenter ses conversations.

De surcroît, cette astuce fait des étincelles. En quelques mois, Grok est devenu viral, attirant les investisseurs par dizaines. Pour eux, c’est l’opportunité rêvée de miser sur l’IA de nouvelle génération, dans un secteur ultra-concurrentiel où Microsoft et Google ont pris une longueur d’avance.

Sans surprise, on retrouvera parmi ces investisseurs privilégiés les mêmes grands noms ayant déjà parié sur le rachat tumultueux de Twitter par Elon Musk. Larry Ellison, le fonds Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, Fidelity Management & Research Co. ou encore le prince saoudien Alwaleed bin Talal : tous sont prioritaires pour entrer au capital de xAI.

Ils devraient investir au minimum 25% du montant injecté dans Twitter, en échange d’actions ou de computing power. L’occasion rêvée pour ces fonds d’accélérer leurs propres projets d’IA gourmands en données. Le deal final devrait être bouclé d’ici deux semaines.

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